Proto Zoöp Zeeburg : un voisinage biodiversifié à l’allure post-apocalyptique

Une ancienne zone industrielle de traitement des eaux usées située sur l’île de Zeeburgeiland à Amsterdam deviendra en 2026 un nouveau modèle de voisinage où « les personnes, les plantes et les animaux se sentiront chez eux », selon les termes de ses créateurs, le studio VenhoevenCS et l’agence d’architecture DS Landschapsarchitecten. Oui, les images suivantes ressemblent à de la science-fiction : voilà à quoi ressemblerait une ville si la nature y faisait irruption.

Proto Zoöp Zeeburg

Proto Zoöp Zeeburg : 82 appartements pour les êtres humains, les plantes et les animaux

Ce voisinage, d’une superficie brute de 10 000 m², accueillera 82 nouveaux appartements d’une superficie minimale de 40 m², conçus pour différents nombres de personnes et il laissera de l’espace dans la partie inférieure pour des zones commerciales et des entreprises. Il est prévu que la construction commence en 2024 et qu’elle soit terminée en 2026.

La caractéristique principale de cette solution de logement est qu’elle fournira un habitat confortable pour les animaux sauvages qui étaient en train de fuir la ville, comme les oiseaux, les chauves-souris ou les poissons. Le projet sera réalisé grâce à des toits verts, des jardins et de l’eau, ainsi qu’à des nids installés sur la façade du bâtiment.

Zoöp : garantir la cohabitation de la biodiversité et de la durabilité

L’originalité de ce projet se trouve dans la culture de Zoöp. Il s’agit d’un terme d’origine grecque qui désigne la vie, et qui est une organisation basée sur la coopération mutuellement bénéfique entre les êtres humains et les êtres non humains. « Un choix pour une vie inclusive dans la nature, selon l’architecte Jos-Willem van Oorschot.

Cette cohabitation avec l’environnement est tellement importante que la partie inférieure du bâtiment abritera un espace permettant aux organisations environnementales de suivre l’évolution de l’écosystème dans le temps pour voir si des améliorations peuvent être apportées à la conception. En plus, le Zoöp sous lequel le bâtiment principal est construit comprend une personne qui agit en tant que représentant des êtres non humains, dans le but de guider la conceptualisation de l’espace vers leur bien-être.

Une communauté de ce style ne pouvait être conçue sans de solides critères de durabilité : du triple vitrage pour les fenêtres à l’utilisation de panneaux photovoltaïques, en passant par des systèmes de récupération de la chaleur. Et tout cela dans un espace sans voiture.

 

Déménageriez-vous dans un Zoöp ? Pensez-vous que les villes devraient promouvoir ce type de communautés en cohabitation avec la nature ? Partagez vos impressions sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #ConnectionsByFinsa. On vous lit pour continuer à vous inspirer et à vous connecter aux tendances !